2 sujets importants à mes yeux

que je vous transmets selon mon inspiration du moment

Le ‘mantra' d’une relation saine :

J’ ÉCOUTE ce qu’on me propose,
SUIS-JE EN ACCORD avec la proposition ?
Oui, Non, Je ne sais pas encore…
J’ai le DROIT de dire ‘NON’ et je ne suis pas jugé(e),
On n’essaye pas de me convaincre, on entend mon ‘Non’,
On me RESPECTE.
J’ai le droit de dire ‘JE NE SAIS PAS’
Alors j’essaie quand l’ENVIE vient, cela doit venir de moi.
On ne me force pas, on n’insiste pas,
Je suis LIBRE.
J’ai le droit de ne pas aimer les même choses que l’autre.

A l’inverse,

Je propose à mon tour,
J’ ÉCOUTE la réponse de l’autre
'Oui, Non, Je ne sais pas encore…'
Je l’ENTENDS et je le/la RESPECTE.
Je respecte ses choix et je ne le/la force pas.
Je ne boude pas, je ne me fâche pas ni n’essaie de convaincre l’autre.
Le contraire serait imposer ma volonté et priver l'autre de LIBERTE.
Je profite de son regard sur la proposition pour COMPRENDRE,
Pourquoi cela me fait rugir, fâcher, rougir, ou toute autre réaction.
Je me DÉTACHE du jugement, de la dépendance.
Encore une fois, l’autre est LIBRE.
Je suis CAPABLE de vivre ou faire sans l’autre.
Je vais au bout de mes ENVIES seul(e).
Je ne me frustre plus.
Je ne suis dépendant(e) de personne.

J’ai CONFIANCE en moi, je ne fais pas mal à l’autre volontairement ou en conscience.
Mon but est le Respect, l’Amour, la Bienveillance et la Tendresse.
La compréhension, la Compassion, l’Ecoute et le Dialogue.
Sortir de tout jugement, des condamnations et des ressentiments.


Parents, reconnaitre la météo des émotions et ne plus la subir… expérience perso :-)

Quand on est parent, on a l’impression parfois que nos enfants nous mènent la vie dure. Or tout est question de point de vue et de lâcher prise. Facile à dire !

Une petite histoire…
Dans celle-ci, les parents sont des minotiers (travailleurs dans un moulin), les enfants sont la météo et le corps des parents ainsi que le cerveau des parents sont le moulin.

Quand vient la tempête, le vent souffle très fort dehors (l’enfant est en colère si vous me suivez…).
Que faire pour les minotiers ? Le moulin se met à tourner fort, les voiles s’emballent.
Trois possibilités : je fuis, je lutte, j’accueille…

Quand je fuis, le moulin est soumis aux vents et il peut casser.
Quand je lutte, je vais contre le vent, les voiles se tordent et le moulin casse.
Quand j’accueille et saisis le vent, alors je me mets à mon poste, je tourne la voilure avec le vent, je laisse le vent faire son travail et me montrer où je dois positionner les voiles du moulin. Un peu à droite, un peu à gauche : je suis attentif, j’observe et j’agis en douceur. Je joue même si je connais bien mon moulin.
J’en profite même pour moudre du grain récolté et produis de la farine. Le beau temps va revenir j’ai confiance. Je suis fatigué(e) , je passe le relais à mon (ma) partenaire et je m’écoute.

Quand le beau temps revient, la tempête passée. Observons...
Dans la première possibilité, mon moulin en amoché voir cassé et je n’ai rien produit. Je dois donc me rendre à l’évidence, il fait beau et j’ai faim (si je n’ai pas de réserves de farine) de plus je dois travailler à remettre mon moulin en état.
Dans la deuxième possibilité, mon moulin est détruit, il va aussi falloir remettre le moulin en état et peut-être même déménager. Je n’ai rien à manger non plus si je n’ai pas de réserves.
Dans la troisième, je suis fatigué(e), oui, car j’ai été présent(e) lors de la tempête et que j’ai produit de la farine. Oui et en même temps il fait beau maintenant. Je sors les transats, je m’allonge et me ressource au soleil. Sans stress et crainte car en plus j’ai de quoi manger !

La vie avec des enfants est passionnante quand on joue avec eux, quand on saisit chaque instant avec eux et non contre leur état d’être ou leurs états d’âme.
Cela sous entend de bien se connaitre, connaitre son corps, son état d’être et d’âme dans l’instant. Cela demande de la patience, de l’observation, du respect de soi et alors vient le respect de l’enfant.
Car si on est en accord avec soi alors il est facile de dire je suis présent(e) car je suis ressourcé(e) et à contrario, là aujourd’hui, je n’y arrive pas et je te passe le relais (toi, un adulte de mon environnement) et j’ai confiance en toi car toi aussi tu dialogues avec ton être et tu te connais.
Et puis si je me connais autant, si je reconnais autant mes forces, mes faiblesses, mes émotions… alors je suis à même d’accompagner mon enfant. Car oui, je l’expérimente : être sur terre, parfois, c’est compliqué. J’ai de la compassion pour ce que je vis et j’en ai pour ce que vivent mes enfants.
On à tous droit à l’erreur, de mal entendre, de mal comprendre, d’interpréter. On a tous le droit de briller, d’inonder de notre regard d’amour ceux qu’on aime. On a le droit d’être génial aussi, de n'être pas au top non plus. On a le droit d’être sans contraintes ni limites tant que le respect de soi est présent.

C’est simple, accueillons-nous tel que nous sommes, puis avançons pas à pas vers notre guérison, avec douceur et bienveillance. Posons ce regard doux sur nous-même. Si nous nous le permettons alors nous le permettons à nos enfants également.